Fondé en 1895, l’Étrier fait partie de ces rares centre équestres ouverts dans l’euphorie équestre parisienne du XXème siècle qui demeure toujours en activité depuis.
Avant la 2nde Guerre Mondiale, Paris était en effet un haut lieu de l’équitation française.
Les rues de la capitale regorgeaient de manèges ouverts par d’imminents écuyers de l’époque. Rue Chalgrin, rue de Montevideo, rue de la Ferme, rue de Ponthieu, rue du Faubourg Saint Martin…sont autant de rues dans lesquelles on pouvait apercevoir un de ces nombreux manèges d’équitation.

Alors que la guerre, l’urbanisme et la pression immobilière ont fortement menacé la présence des chevaux et des manèges au sein de Paris, de nombreux cavaliers se sont tournés vers le Bois de Boulogne pour continuer leur pratique. L’Étrier parvient alors à bénéficier de deux concessions.
Le Manège Dauphine fut construit en 1907 en accord avec la Ville de Paris et à la suite d’un accord avec les propriétaires du Pavillon Chinois qui se trouvait en bordure du Bois de Boulogne, à l’emplacement actuel du Pavillon Dauphine. À cette époque, Dauphine ne bénéficiait d’aucune écurie ; seules quatre stalles avaient été aménagées pour y laisser les chevaux quelques heures.

En 1921, l’Étrier s’est vu accorder la disposition du terrain de la Route des lacs à Madrid.
Près de 50 ans plus tard, entre 1968 et 1971, les installations suivantes seront réalisées sur le terrain du site de Madrid :

• Un manège olympique
• 90 boxes
• Des bâtiments annexes
• Un pavillon pour les logements
• Un Club-House

À l’origine cercle privé, l’Étrier de Paris ouvre à la fin des années 80 ouvre une section Poney-Club. Bien que fidèle à son histoire exceptionnelle, l’Étrier évolue dans sa politique afin de devenir un club familial et ouvert à tous, résolument tourné vers le sport.

Séduits par le cadre naturel qu’offre le Bois de Boulogne et ses 27 kilomètres d’allées cavalières, la qualité des infrastructures et de la cavalerie, ils sont près de 1000 cavaliers à se tourner chaque année vers l’Étrier pour pratiquer l’équitation.
L’Étrier est également fortement engagé dans la filière équestre et cherche à perdurer son dynamisme en organisation régulièrement des concours, notamment le mythique concours du Cossé-Brissac (du nom de son fondateur) fin septembre.
L’Étrier fait ainsi partie des acteurs clés de l’équitation en Île de France.